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Le chaudron de Madblue

23 mai 2017

"Avec les compliments de la Marquise"

marquise

 

Marquise - Joanne Richoux

Résumé (4e de couverture) : Un casting. Une centaine de candidats. Huit lauréats. Leur rêve ? Intégrer une société secrète en Ecosse, où une poignée d'élus vivent comme à la cours du Roi Soleil chez le mystérieux "Marquis". Au programme : séduction, mensonges et manipulations...

Si Charlotte avait su comment ça finirait... sûr qu'elle n'aurait pas suivi Billy dans cette galère.

Mon avis : Allongée dans le parc j'ai découvert Marquise, et j'vous le donne en mille, je suis tombée sous le charme. Je ne suis pas une habituée de ce genre de littérature mais en lisant la 4e de couverture je m'étais dis que ce serait a minima divertissant et que ça me ferait du bien de changer un peu. J'étais, par ailleurs, très curieuse de découvrir l'oeuvre d'une jeune auteur, copine de copine de surcroît, et franchement je ne suis vraiment pas déçue. J'ai été attrapée quasiment dès le début. Sans jamais être totalement dans les bottes de Charlotte mais plutôt comme une copine discrète qui lui tient la main, qui la lui lâche quand elle a besoin d'espace et qui la lui serre quand ça craint. Un ouvrage sensuel, bien rythmé, une playlist qui déchire, une plume envoûtante, une grosse claque et une fin parfaite. Je sais que je le relirai cet été, je l'emmènerai avec moi à Milan (au moins pour retrouver Floris).

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28 décembre 2016

Lectures de vacances

2016 est bientôt finie, paillettes sur vous !

C'est avec une chronique lecture que je vous retrouve en cette fin d'année pour vous présenter mes petits derniers. Depuis que je suis en phase "état de l'art" au boulot et que je lis à peu près une vingtaine d'articles/ouvrages/documents par semaine, je redécouvre le plaisir de lire des à côté. Si vous me connaissez un peu, vous savez que je voue un amour incommensurables aux livres depuis toujours. Pour moi ce sont des bijoux et je chéris chacun de mes romans/livres thématiques amoureusement.

Entre prêts et cadeaux je voudrais vous présenter mes dernières lectures parce que ces derniers temps je me régale. Formule gagnante : thé + plaid/couette + bouquin. LA BASE. Il y en a pour tous les goût et toutes les couleurs !

blog (8)'Tain vous avez vu ?! On a eu un rayon de soleil !!

1. Le Donjon de Naheulbeuk. A l'aventure compagnons ! - John Lang

Résumé (Amazon) : Dans les plaines inconnues d’un territoire sauvage, un Barbare court en direction des grandes cités humaines. Il pense à une femme, sa cousine, qu’il espère impressionner en cherchant l’aventure. Au même instant, au fond d’une ruelle sombre, un Voleur marche vers un destin qu’il devine flamboyant. Une Elfe courtement vêtue de vert fait un premier pas hors de sa forêt, tandis qu’un Nain négocie âprement avec un sorcier… Ailleurs, au fond d’une charrette, une Magicienne accompagnée d’un Ogre émerge d’une sieste cahoteuse. Enfin, un jeune Ranger ambitieux révise le manuel des aventuriers… Ils ne se connaissent pas encore, mais ils vont affronter ensemble les dangers du Donjon de Naheulbeuk !

Ce que j'en ai pensé : On est très loin de ce que je peux lire ou écouter d'habitude, et si le Doudou avait essayé de me faire adhérer au truc il y a quelques années sans succès, j'ai craqué très récemment en ré-écoutant les épisodes. C'est donc à la faveur d'un prêt que nous ont fait nos voisins (merci, on vous aime, bisous) que je me suis plongée dans le roman. Bon du coup je connaissais déjà l'histoire et le déroulé des événements mais c'est tellement drôle qu'on ne s'en lasse pas. Les introspections des personnages sont vraiment un plus très bien pensé de la part de l'auteur. Si vous êtes familier de l'univers des jeux de rôles et/ou pour une lecture pas prise de tête du tout, je conseille à 100%.

2. Eloge de la faiblesse - Alexandre Jollien

Résumé (Amazon): Éloge de la faiblesse retrace un itinéraire intérieur, une sorte de conversion à la philosophie. L’auteur, handicapé de naissance, imagine recevoir la visite de Socrate en personne. Dès lors, s’ensuit un échange où de proche en proche émergent des outils pour apprendre à progresser dans la joie, garder le cap au cœur des tourments et ne pas se laisser déterminer par le regard de l’autre. La philosophie est ici un art de vivre, un moyen d’abandonner les préjugés pour partir à la découverte de soi et bâtir sa singularité. Peu à peu, une conversion s’opère, le faible, la vulnérabilité, l’épreuve peuvent devenir des lieux fertiles de liberté et de joie.

Ce que j'en ai pensé:  Depuis que j'ai eu ma licence en Philosophie j'avoue que je ne lis plus grand chose dans ce goût là. C'est un tort, j'adore. Après notre cours de yoga du lundi, l'autre jour, notre prof nous a gentillement ouvert sa bibliothèque je dirais. Elle nous a étalé tout un tas de bouquins et nous a dit "allez-y servez vous, lisez les pendant les vacances et ramenez les moi début janvier". Et moi j'étais là comme une enfant à qui on propose un bonbon "Vrai de vrai ?!". Fallait pas me le dire deux fois, j'en ai piqué trois. En l'occurence j'ai choisi Eloge de la Faiblesse parce que j'avais entendu Alexandre Jollien plusieurs fois en interview sans jamais lire ses ouvrages, c'était l'occasion. Cette version est un audiolib. Je m'attendais à quelque chose d'un peu différent, un peu moins journal intime, mais les réflexions de fond de cet ouvrage sont vraiment intéressantes. Il m'a permis entre autre de réfléchir à la notion de vulnérabilité et à comment les préjugés nourrissent la vulnérabilité. J'ai pu également me replonger avec plaisir dans la démarche réflexive de Socrate et ça m'a rappelé plein de souvenirs agréables !

3. La maîtrise de l'amour - Don Miguel Ruiz

Résumé (4e de couverture) : Dans la Maîtrise de l'Amour, don Miguel Ruiz met en lumière les croyances et suppositions fondées sur la peur, qui sapent notre capacité à aimer, créant conflits et souffrances dans nos relations. A l'aide d'histoires et d'allégories puissantes, pour donner vie à son message, l'auteur nous indique comment guérir nos blessures émotionnelles, comment recouvrer la liberté et la joie qui sont nos droits de naissance, ainsi que l'esprit du jeu, indipensable pour établir des relations d'Amour.

Ce que j'en ai pensé : Encore un bouquin que j'ai piqué à ma prof de yoga et que j'hésite à m'acheter pour être tout à fait honnête. Si le format manuel de bien vivre ne m'a que peu convaincue, le fond du propos m'a captivée. L'Amour, entendre par là l'acceptation, la bienveillance, la communication et non le sentiment amoureux, est une clef des problématiques qui traversent ma vie et mon boulot. Un ouvrage que j'utilise à double titre depuis quelques semaines et qui, je l'avoue, me remplit d'enthousiasme et m'ouvre des perspectives de réflexion très intéressantes !

4. Tricothérapie : le tricot est le nouveau yoga - Peace & Wool

Résumé (Amazon) : Libérez votre esprit et lâchez prise avec la tricothérapie ! Grâce à des points répétitifs, on se détend. Peace and Wool est une joyeuse petite équipe nichée sur une plage du sud-ouest de la France. Ils vivent d humour, de surf et de laines... 100% NATURELLES ! Convaincus que le tricot est le nouveau yoga, ils nous proposent 30 modèles aux noms décalés pour toute la famille (femme, homme, enfant, bébé) et pour la maison. À vous les snoods, bonnets, écharpes, châles, pull, couvertures, nid d'ange, sac ou tapis... On aspire au bonheur tout en utilisant ses 10 doigts et en ayant, en plus, la satisfaction de créer de jolies choses.

Ce que j'en ai pensé : En m'offrant cet ouvrage à Noël, mon amoureux ne pouvait pas tomber plus pile poil. Les photos sont exceptionnelles, les ouvrages m'ont l'air facile et j'ai envie de lâcher toutes mes créa en cours pour attaquer celles du bouquin ! Chaque modèle est accompagné d'un petit paragraphe sur la philosophie et/ou le bien-être, qui donne un sens particulier à ce que l'on est sur le point de créer. J'adore. L'enseigne Peace & Wool (comme Woolkiss) font partie des marques tricot qui m'inspirent particulièrement par leur engagement écologique, leur créativité mais également leur modèle économique. A découvrir !

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5. Maliki BLOG - Maliki & Becky

Résumé (projet Ulule): "Maliki Blog est une compilation au format papier de près d'un an de petites bandes dessinées, publiées en ligne sur mon site maliki.com. Alors oui, le numérique, c'est très chouette, mais un vrai livre, qu'on peut trimbaler partout, prêter ou offrir (ou laisser aux toilettes...) c'est encore mieux !
Il s'agira donc d'un beau bébé de 304 pages, au format A5 et à couverture cartonnée souple, et qui se déclinera en deux éditions, standard et collector.
Ce projet, pour Becky et moi, c'est un peu le Graal, puisqu'il s'agit de notre premier ouvrage en autoédition, l'aboutissement de toute notre démarche de ces derniers mois visant à prouver qu'on PEUT vivre décemment de la BD en prenant le risque de sortir un peu du circuit classique. Et on croise les doigts pour que vous nous donniez raison !"

Ce que j'en ai pensé: Je ne sais même plus depuis quand je lis Maliki... mais cette petite demoiselle aux cheveux roses a bercé une bonne partie de mon adolescence et de ma vie de jeune adulte avec ses histoires tantôt douces, tantôt acides, tantôt drôles ! Elle m'a aussi inspirée pour me mettre au dessin, pour ouvrir mon blog et par extension m'a permis de rencontrer le Doudou ; comme quoi ! Alors forcément, quand j'ai eu vent de ce projet d'auto-édition via Ulule je n'ai pu que craquer instantanément. Ca a été une telle réussite, qu'en commandant un bouquin on s'est retrouvés avec une montagne de goodies plus cool les uns que les autres. Le livre est fidèle à l'univers de Maliki, avec des photos et des fanarts canons en plus. Pour moi c'est une pépite supplémentaire qui vient s'ajouter à ma collection. 

6. A l'hôtel Bertram - Agatha Christie

Résumé (Amazon) : Ah ! les muffins de l'hôtel Bertram... Ils n'ont pas leur pareil. Non plus que le thé, le personnel stylé et les clients, ladies respectables, ecclésiastiques et officiers en retraite qui viennent y retrouver l'atmosphère d'antan... Vraiment, l'hôtel Bertram est plus victorien que nature, et Miss Marple se réjouit d'y passer une semaine. Et pourtant, quelques détails la troublent : cette jeune fille, Elvira, qui s'est amourachée d'un pilote de course peu recommandable, sa mère, une aventurière décidée, et ce pauvre chanoine Pennyfather qui disparaît... Il est bien étourdi, mais tout de même...
Décidément, tout n'est peut-être pas aussi paisible et feutré qu'il y paraît... à l'hôtel Bertram.

Ce que j'en ai pensé : Cadeau de moi à moi ! Comment me remercier ?... Je n'ai jamais été déçue par Agatha Christie. JAMAIS. Alors pleine d'enthousiasme j'ai attaqué l'Hôtel Bertram. Eh bah pas de suspens hein, enfin si, dans le bouquin, mais là non. Je n'ai pas été déçue du tout. Du grand Miss Marple ! Sûrement un livre que je relirai (ce qui n'arrive jamais).

7. Un festin de nature - Erin Gleeson

Résumé (Amazon) : Véritable ode au «manger sain», cet ouvrage est le fruit des passions de son auteur pour l'art, la nature et la cuisine. Amoureuse des produits de la terre depuis son enfance, Erin Gleeson les a sublimés pour les décliner sur tous les tons et créer près de 100 recettes (entrées, boissons, salades, desserts et, surtout, plats complets) des plus originales et ultrasimples à réaliser. Egalement photographe, elle les a toutes mises en scène «- d'une manière ludique et artistique pour inventer un livre de cuisine veggie hors du commun.

Ce que j'en ai pensé : MERCI MAMAN ! Voilà, fallait que je le re-dise parce que ce livre est tellement magique que je le regarde tous les jours depuis qu'il m'a été offert à Noël. Ancienne photographe culinaire à New York, Erin Gleeson s'est installée en Californie avec sa petite famille dans une cabane, en forêt ! Peintre, photographe, cuisinière, elle nous emporte dans un florilège créatif à tomber par terre avec ce petit bijou de lecture et de passion. J'ai hâte de tester chacune des recettes veggie de ce livre, qui non seulement ont l'air délicieuses mais font l'effet d'oeuvres d'art avec trois fois rien.

Passez un bon bout d'an, comme on dit chez moi !

5 septembre 2016

Psycho WAK #2, le remake impromptu

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A la faveur d'un super cadeau que m'avaient fait mes parents à Noël dernier, j'avais pu tester un kit We are Knitters. Kit tout en main : laine, aiguilles, modèle. J'avais donc déjà écrit un article à leur sujet, et pour mémoire j'étais passablement en colère parce que le modèle n'était ni portable (coutures visibles), ni à ma taille (modèle dit pour débutant, difficile à déchiffrer et en taille unique, donc à retravailler, fallait du débutant un peu velu quoi). Cependant, grâce à mes copines tricoteuses j'avais décidé de prendre le taureau par les cornes et de faire mon propre modèle, un pull manches courtes très chaud, très sympas mais que je n'arrivais décidément pas à porter parce que j'ai une bonne carure et les grosses mailles en monobloc ça épaissit beaucoup.. Je n'ai donc jamais pu me résoudre à passer la porte de mon appart avec ce petit pull que pourtant j'aimais beaucoup.

L'été aidant, je l'ai rangé dans l'armoir et l'automne/hiver approchant j'appréhendais à chaque fois que je tombais dessus en me disant qu'il resterait là même cet hiver... What a shame ! C'est ainsi que l'autre matin, j'ai décidé de re-détricoter le tout et de me lancer dans un nouveau projet. C'est l'occasion pour moi de vous parler tricot et de mettre un peu d'eau dans mon vin côté WAK.

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Les modèles :

Alors voyons : grosse laine, très chaude, très douce, très colorée, grosses aiguilles... Je me saisis donc de mon livre de tricot préféré Easy tricot de la marque Woolkiss et feuillette machinalement pour trouver des modèles qui pourraient m'inspirer. Révélation, je vis entre trois chaînes de montagnes, en hiver ça caille ! Ce seront donc le bonnet B.A Black et l'écharpe Roudoudou (2m de câlins, j'étais folle rien que d'y penser) !

Ces deux modèles simplissimes m'ont demandé deux après-midi de travail. Il faut dire que la grosse laine de WAK se tricote avec des aiguilles de 10, autant vous dire que ça va à toute allure. Le bonnet est en point mousse, l'écharpe en côte simple, rien de compliqué du tout, dans l'esprit easy de Woolkiss que j'adore ! Ici, malgré la chaleur ambiante, la chappe de coton est déjà de retour laissant présager un automne pluvieux et je vais avoir besoin de toute la douceur de ma nouvelle panoplie pour affronter la baisse de luminosité !

Les aiguilles et la laine :

Je dois reconnaître que si je n'ai pas du tout été satisfaite du modèle proposé par wak, les éléments du kit n'en restent pas moins de très bonne qualité. Les aiguilles sont en bois de hêtre, vernies naturellement et fabriquées de façon artisanale* et vraiment très agréables à manier. De toutes celles que j'ai (métal, plastique, bois) ce sont mes préférées, elles glissent très bien et sont très douces avec la laine. La laine, quant à elle, se présente sous forme de pelotes de 200g entièrement en fibres naturelles* et bien que son prix soit élevé il faut avouer qu'elle tient drôlement bien la route. Je l'ai tricotée, détricotée, retricotée 3 ou 4 fois elle n'a pas bougé, toujours aussi agréable à tricoter et au toucher.

*ces informations sont celles fournies par le site, je n'ai pas vérifié outre mesure.

Ca aura pris presque un an mais j'ai enfin trouvé les modèles parfaits pour cette laine. Avec cette panoplie je suis prête pour l'hiver, enroulée dans mon écharpe roudoudou je remplacerai la morsure du froid par un câlin perpétuel, ça va être génial. En plus, la couleur aura le mérite de casser un peu le gris ambiant, ce qui n'est pas pour me déplaire !

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31 juillet 2016

Our Aquapony friendship is magic

poisson3Aujourd'hui les gars, on va parler poiscailles et lifestyle.

La semaine dernière, mon homme m'appelle un après-midi pour me dire "Doudouce, j'ai envie d'avoir des poissons". Moi, pas contrariante et amoureuse de petits êtres vivants en tous genre, j'ai dis banco ! Et le soir même nous voilà avec deux petits Platy, affectueusement appelés Poiscaille et Friture dans notre gros bocal (alimentaire) suédois.

Alors vous allez me dire, pourquoi c'est intéressant ? J'veux dire, la meuf elle a acheté des poissons c'est pas non plus la nouvelle la plus ouf du jour, faut pas abuser ça mérite pas non plus un article de blog avec un titre aussi tapageur quoi, deux photos sur FB ça suffisait non ? Bah non, parce que si j'ai cédé aussi facilement c'est parce que cette histoire de poiscailles ça fait des mois qu'on en parle avec le Doudou, parce qu'on veut se lancer dans la culture aquaponique (tu comprends mieux le titre maintenant, ça y est ? T'as pigé le jeu de mot ?). Et là tout de suite le sujet est beaucoup plus intéressant que Poiscaille et Friture partent en vacances chez les Doudoux.

Qu'est-ce que la culture aquaponique ?

Quelques sites intéressants pour commencer :

  • http://aquaponie-pratique.com/
  • https://blog.defi-ecologique.com/aquaponie-poissons-plantes/
  • http://www.greenis-france.com/

Il s'agit de mettre en circuit poissons et plantes et de cultiver ces plantes, éventuellement des légumes, grâce aux déchets des poissons. Il s'agit de monter un circuit quasi fermé où nous nourrissons les poissons, où les poissons, avec leurs déchets naturelles nourrissent les plantes et où les plantes rendent l'eau filtrée et purifiée aux poissons. Cette culture associée permet, a priori, de faire pousser relativement rapidement des plantes et des légumes. Je dis a priori parce que nous avons lancé le processus hier et la seule pousse que nous avons fièrement dressée est une pousse de poivrons repiquée, mais franchement elle s'en tire bien. Nous avons semé une graine de poivron supplémentaire et deux graines de laitues.

En termes de montage en quoi ça consiste ?

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1) Avoir des poissons !

2) Un aquarium ou un bassin. Il faut savoir qu'à la base, l'aquaponie est une forme de culture où on utilise traditionnellement des gros poissons comme des truites par exemple, pour avoir un plus grand rendement de légumes et de poissons. Dans la mesure où nous sommes très bien engagés sur la voie du végétarisme et que nous n'avons nullement l'intention de manger nos poissons (ma nouvelle phrase favorite le matin c'est "Bonjour les bébés !", alors vous imaginez...) on va se contenter de petites cultures pour le moment. On a acheté le nôtre d'occasion à un charmant couple de notre ville. Il est extrêmement simple et fait 10L ; on a aussi acheté deux babioles pour le confort des poissons : une plante aquatique et des galets.

3) Une pompe et un tuyau. Le principe c'est de monter le tout en circuit presque fermé. On a accroché le tuyau à la pompe, on a mis la pompe dans l'eau et l'autre bout de la pompe et dans le filtre fait maison ! De ce fait, l'impulsion de la pompe fait remonter l'eau dans le tuyau jusqu'au filtre qui garde les déchets et rend l'eau aux poissons, toute propre !

4) Un filtre fait maison (optionnel). Par optionnel je ne veux pas dire que vous pouvez faire l'économie d'un filtre mais vous pouvez faire l'économie de la partie fait maison. Il s'agit tout bonnement d'un bac filtrant composé de billes d'argiles. Nous avons utilisé une ancienne bouteille que nous -- que Doudou a découpée (au cutter), percée (au fer à souder pour que ce soit plus propre, mais au cutter c'est bien aussi) et remplie de billes d'argile. Les plantes sont semées, repiquées directement dans les billes d'argiles et ont donc tout le temps les racines dans l'eau, mais grace aux billes qui drainent elles ne sont pas noyées. Les billes ont aussi pour fonction de retenir les déchets des poissons et donc de nourrir les plantes ! Petit bonus, l'eau qui coule dans le bocal fait un bruit très apaisant et les bulles créées amusent les poissons, ils sont toujours dessous !

5) Du temps. Eh oui, non pas qu'à l'entretient ce soit très contraignant, en fait ça ne l'est pas plus que de s'occuper d'un aquarium normal (rapport au filtrage c'est même peut-être moins contraignant parce que l'eau reste propre plus longtemps). Mais à partir du moment où les premiers déchets (nous on a utilisés les premières eaux de poissons qui étaient alors dans un bac à part) sont installés dans les plantes, il faut 5 à 8 semaines pour que le cycle se mette en place naturellement. Les professionnels n'intègrent les poissons qu'au bout de 5 à 8 semaines donc ! Chose que nous n'avons pas faite rapport au fait qu'on a quatre poissons pour faire pousser deux salades et pas une armée de truites pour faire pousser un potager entier et monter un élevage de poisson ; l'avenir nous dira si on a fait une bêtise ou pas, cela dit nous sommes relativement confiants. On vous tiendra au courant de l'avancée du projet et de la pousse des petites plantes !

Première réussite immédiate : le filtrage de l'eau

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                                                      AVANT                                                     APRES 
                             (le soir-même après installation des poissons)                  (le lendemain matin)     

On est très contents de cette petite aventure, après notre petit potager de balcon, mon initiation et mon amour des produits cosmétiques et d'entrentient faits maisons et notre périgrination vers le végétarisme, c'est une initiative colibris supplémentaire qui nous tient à coeur. L'idéal sera bien sûr, un jour, de pouvoir être auto-suffisants en fruits et légumes, nous en sommes loin mais c'est dans un coin de notre tête !

23 juin 2016

Le Portugal & nous

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De Lisbonne à Porto en passant par Coimbra, nous sommes rentrés la semaine passée, déjà, d'une semaine de vacances remarquables. On s'est même demandé si on allait vraiment rentrer. Je n'avais jamais eu le blues post-vacances, c'est quelque chose qui me semblait totalement incompréhensible, je suis plutôt du genre à trépigner pour retourner au boulot parce que je m'ennuie trop rapidement. Cependant la période étant ce qu'elle est : fin de mes études, bouleversement professionnel, négociations administratives, examens supplémentaires, pasdepressionprendsdesdécisionspourtavie, j'avais TOUT sauf envie de rentrer. Finalement on aurait pu repartir dans le Haut-Bugey ça m'aurait fait pareil... alors le Portugal vous imaginez !

C'était magique, des vacances en amoureux au bord de l'eau, le soleil et un univers culturel totalement inconnu qui nous en a mis plein la vue plus d'une fois. Moi qui ai peur de tout je ne me suis jamais autant promenée en ville de nuit qu'à Lisbonne, le temps qui s'arrête et juste la sensation d'être au bon endroit au bon moment à chaque instant.

DSC_0232Même les métro sont des musées d'art, imaginez-vous ! Nous avons visité des tas de choses et à la fois trop peu : le musée d'histoire de Lisbonne, la tour des Découvreurs, la ville de Lisbonne, les ruines de l'anciennes cathédrales de Lisbonne, la Serre Froide de Lisbonne, l'Université de Coimbra, la bibliothèque de Coimbra (j'ai presque pleuré tellement c'était beau), les jardins de Sarralves à Porto, la librairie Lello, la cathédrale de Porto, le musée des arts sacrés de Porto... autant de lieu et de rencontres que nous n'oublierons jamais et que nous serons ravis de retrouver lors de notre prochain passage dans ce magnifique pays !

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12 janvier 2016

Psycho-WAK

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Aujourd'hui mes agneaux nous allons parler tricot ! Mais d'abord je vous présente mes meilleurs voeux : que vous puissiez atteindre ce que vous attendez et surtout beaucoup de pauses gratifiantes et de passions ! C'est pour ça que je voulais vous parler de tricot d'ailleurs, je suis tombée accro tellement vite que ça m'impressionne. Je voudrais rajouter que ce qui est dit dans la suite de l'article n'engage que moi.

J'avais essayé il y a quelques années, à l'initiative d'une de mes (chères, très chères) cousines, sans grandes conviction. D'ailleurs la petite écharpe que j'étais sencée faire est resté bien quatre ans sur une des étagères de ma bibliothèque. Ce n'est qu'il y a quelques mois, dans le cadre des Fées de Surprise (oui oui je sais faut que je vous en parle, décidément je manque à tous mes devoirs), que Coralie Tambouille (si vous gravitez dans le petit monde du web homemade vous voyez forcément de qui je parle) m'a envoyé de la laine, des aiguilles et toute sa bonne humeur et sa patience pour que je m'y mette. Eh bah croyez le ou non je suis tombée raide dingue de l'ouvrage ! J'ai à mon actif plusieurs snood, écharpes, bonnets et moufles pour bébé bref je ne m'étais encore jamais lancée dans des vêtements et pourtant dieu sait que j'ai envie de refaire toute ma garde-robe en tricot (pareil, il y aura un article dédié à tout ça, mais aujourd'hui on parle d'autre chose).

Mon engouement n'étant pas tombé dans l'oreille d'une sourde, ma Maman m'a offert un kit de tricot à Noël, un kit We Are Knitters (WAK pour les intimes). Un cardigan type aztèque en laine d'alpaga verte toute douce et a priori débutant friendly. Je vous rappelle que (de caractère) je suis très appliquée dans tout ce que je fais et qu'il n'existe pour moi que la Règle et l'Ordre (oui oui un peu nazie sur les bord, surtout ne grammaire)... alors qu'elle ne fut pas ma déception IMMENSE de constater que ce que j'avais tricoté n'était ni fait ni à faire ! Une horreur : beaucoup trop court, taillé pour une ado de 14 ans famélique, coutures invisibles impossibles à faire, hors de prix (du coup), bref, la mort de la tricoteuse. J'étais dégoûtée. En me renseignant un peu sur le net à propos de la marque je découvre que deux camps s'affrontent : les pro WAK (qui généralement ont reçu des échantillons gratos et qui font volontier la pub de la marque) et d'autres aussi désagréablement surprises que moi. J'ai compris aussi par la suite (oui parce que débutant friendly, LOL) que leurs modèles n'avaient pas de taille en fait, et que c'était à toi de retravailler leur modèle. De plus, les explications sont vraiment limites pour les débutants, j'ai mis deux jours à déchiffrer certaines explications (moi qui suis habituée à la clarté divine du livre Easy Tricot de la créatrice de Woolkiss). Bref WAK pour moi c'est fini !

Si vous suivez bien me voici donc mon premier ouvrage de tricot raté, un cardigan affreux qui va rester dans mon armoire et qui a réussi à me dégoûter du tricot pendant au moins deux heures. C'était sans compter sur les copines (Coco et Zaza) qui ni une ni deux m'ont reboostée avec une idée toute simple : détricote et fais ton modèle. Bah oui ! C'était d'une évidence folle. So let's go!

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Quelques semaines plus tard ce petit pull tout doux tout chaud est sorti de mes aiguilles. C'est un ouvrage en point côte 1/1 et en point mousse, rien de plus simple qui peut faire vrai pull ou pull qui tombe sur les épaules si j'ai envie ! Jupe, jean, robe je l'ai essayé avec tout et chaque style me convient. Comme le pull moule pas mal ma poitrine j'ai l'impression qu'il me grossit un peu, mais faut dire que la laine est très très épaisse (je dois avoir facile 1.5cm d'épaisseur de pull), puis il fait quand même bien son job et tout le monde s'en fout qu'on ait l'impression que j'ai du bide ou pas donc ça ne me gêne pas plus que ça ! Et pour finir je dois reconnaître que si je dois parler avantageusement de WAK ce sera pour parler de leurs laines : de bonnes qualité, jolies couleurs, toute douce et bien chaude (bien que pas accessibles pour toutes les bourses).

En bref, everything is well that ends well.

De belles réalisations sont à venir. J'attends avec impatience mes catalogues Phildar.

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12 octobre 2015

Exposition Universelle 2015 - Milan

DSC_0056Rolala... Il faut que je vous raconte ce weekend de fou que l'on vient de passer à Milan. J'en reviens pas moi-même, entre deux neurones éteints par mon gros rhume de saison, j'ai assisté à des démonstrations esthétiques et politiques qui dépassent l'entendement.

Vendredi : voyage à quatre dans notre Choupette préférée jusqu'à Milan. C'était mon premier voyage en Italie et nous sommes loin du cadre typique que l'on peut fantasmer en pendant à l'Italie. Milan est une grande ville très semblable à celles que l'on a en France. Moi qui n'en suis pas familière j'ai été très gênée par le monde qu'elle pouvait brasser et l'effevescence perpétuelle qu'elle pouvait générer. C'est une ville immense, très urbaine, très quartier d'affaires et banlieues. Mais je n'étais pas venue pour faire du tourisme alors bon ne faisons pas de chichi ! Je n'ai pas été déçue parce que j'étais prévenue mais il est vrai que le Piémont et la Lombardie sont très loin des représentations idéalisées que j'avais pu m'en faire.

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Samedi : c'était notre premier jour à l'Exposition universelle et franchement les 6 premières heures ont été une catastrophe. Nous avons été - littéralement - choqués par le monde. Je n'avais jamais vu autant de gens de ma vie (et franchement, moi qui ne suis pas foule DU TOUT, je m'en serai bien passée...) si bien que nous sommes restés bêtes devant l'organisation des pavillons et l'affluence d'information qui arrivaient de tous les côtés et de toutes les dimensions (2, 3, 4D etc). On a eu énormément de mal à se mettre dans l'ambiance et à accepter qu'il fallait faire plus d'une heure de queue pour 30min de pavillon.

Les pavillons sont tous plus gigantesques les uns que les autres et selon les officiels il faut compter 1 à 6h de queue pour accéder aux pavillons. Si bien que sur les 145 nous en avons fait 8 (trop foufou). Samedi c'était ambiance guerre froide, nous avons fait : Chine (le faux, celui des industriels), USA et Russie. Et, déjà, nous étions tombés amoureux de la Slovénie seuls à bien vouloir nous restaurer avec des prix abordables, des sourires et beaucoup d'humour qui nous ont bien réconforté !

Le pavillon de la Russie était très bien fait et très impressionnant (bon je suis pas fan de propagande religieuse mais structurellement c'était vraiment pas mal !) et on a appris pas mal de choses sur les ressources alimentaires de la Russie.

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Les USA avec leur magnifique mur végétal et leurs cultures hors sol et hydroponiques toutes mignones ont fait l'apologie des OGM et des AGM en jouant le rôle du grand réconciliateur et normalisateur (rien de nouveau sous le soleil).

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La Chine c'était... comment dire... euh... j'ai pas de phrase alors on va faire une liste de mots : industrie, malbouffe, pandas sous acide. Oui je sais c'était pas très engageant mais faut dire qu'on s'est fait avoir : ce n'était pas le vrai stand de la Chine mais celui d'un regroupement d'industriels qui faisaient leur auto-pub sur l'expo en abordant vaguement le thème de la nourriture (et l'animation des pandas téléteubies à la fin c'était juste perturbant en fait, j'en pleure encore du sang).

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Bon, bilan de la journée : extremêment mitigé ! L'architecture de cette petite ville dans la ville est grandiose, c'est vivant, c'est incroyable, mais il y a beaucoup trop de monde pour pouvoir profiter de l'espace à fond. Une autre chose nous a profondément interloqué : quel rapport entre ce que nous avions vu et le thème de l'expo qui est "Nourrir la Planère, Energie pour la vie" ?? Ma copine et moi qui - de formations - sommes sensibles à la notion de problématique, nous avons vraiment eu du mal à recoller les morceaux entre ce qui était présenté et ce que nous nous attendions à voir. Nous nous attendions à trouver des projets théoriques ou concrets sur le thème "initiatives pour nourrir la planète" et nous avons eu des démonstrations d'auto-promotion politique et culturelle sur le thème "on gère nos ressources comme on veut et on a raison". C'était très surprenant et cette sensation de hors sujet nous a gêné tout le voyage. Mais rassurez vous, le dimanche ça s'arrange !

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Dimanche : nous avions décidé que ce ne serait pas la même ambiance ! Nous sommes arrivés une heure et demie plus tôt, ce qui nous a permis de respirer un peu avant la grande déferlente de public sur le coup de 10h30. Après un débrief arrosé pour noyer notre désarrois de la veille nous avions décidé que nous serions organisés et que ça allait bien se passer. Au programme : Koweit, Equateur, Slovénie, Yémen et Chine - et dans cet ordre là s'il vous plait !!

Et effectivement, nous avons passé une superbe journée ! Au Koweit nous nous sommes défaits de certains préjugés, avons découvert leurs cultures (culturelle et agricole), avons parlé français avec de charmants hôtes et bu du thé et mangé des pâtisseries traditionnelles. Un pavillon tout en petites attentions et en magie ! En Equateur aussi nous avons eu droit à un discours en Français : une présentation des quatre régions, découverte des senteurs du pays et de la faune toute en couleur et en chaleur un régal ! Petite pause déjeuner non loin de nos copains les slovennes que nous sommes allées visiter pas la suite !

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J'accorde un paragraphe spécifique à la Slovénie parce que ça aura été notre vrai coup de coeur du weekend. Bon on va pas se mentir, en premier lieu c'était parce qu'ils avaient de la bière... bon on se refait pas hein, mais c'était aussi pour leur convivialité ! Alors pour les remercier d'avoir ensoleillé notre samedi maussade nous avons voulu partager un peu leur culture. Et nous nous sommes régaler ! Un pavillon somme toute très minimaliste mais qui nous a fait de l'effet, au programme : massage des pieds au sel, bubulles, orchidées, miroirs interactifs, randonnées et biking, maison potager et miels (au pluriel !!) ! C'était tout doux. Si doux que nous en avons fait notre prochaine destination de vacances (à suivre...).

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Le Yémen et la Chine étaient nos derniers pavillons : l'un pour compenser notre incompréhension face à celui de la veille et l'autre pour notre amour des tatouages... Car oui, lecteur, je suis fan de tatouages! Quel ne fut pas mon enthousiasme quand j'ai su que pour une somme dérisoire une gentille dame yéménite pouvait me faire un dessin au henné sur la peau (mon tout premier !!). J'ai adoré. Bon je sens bien qu'il va disparaître plus vite qu'il ne devrait pas ça m'est égale c'est un joli souvenir (plus jolie que les poires violettes à 7€ proposées au stand souvenirs ><). Pour revenir sur la Chine : si le pavillon tenait bien plus la route que celui de la veille, il n'était pas fou non plus et avait une facheuse tendance à se prendre pour une boîte de nuit.

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Bilan du weekend : nous sommes très contents d'être rentrés mais nous sommes aussi très contents d'y être allés. Même si plusieurs fois nous nous sommes dit "Mais que sommes nous donc aller faire dans cette galère ?", c'était une aventure enrichissante et très distrayante ! Nous avons laissé de côté l'aspect éthique et problématique de l'expo : c'est un Disneyland d'auto-promotion politique. Rien de grave, nous avons gardé les débats pour nos soirées entre amis.

24 septembre 2015

Petites recettes de bonheur pour les temps difficiles

Bonsoir à vous !

Ce soir dans le chaudron de Madblue pas de tambouille (eh oui, contrairement aux apparences je ne fais pas que ça). C'est en "sorcière aux mains vertes" que j'aimerais me présenter devant vous ce soir pour vous faire part de mon émerveillement quant au livre qui suit. Ceux qui me connaissent bien savent que je suis littéraire de formation et souris de bibliothèque de coeur et si ma consommation boulémique d'ouvrages se limitait ces derniers temps à des ouvrages référencés en Sciences de l'Information Communication et autre théories du bien-être au travail, voire à des ouvrages sur la sociologie de l'art, j'avais envie en ce début d'année scolaire de lire aussi autre chose. Avant de vous parler de cette petite pépite dont je dois vous parler il faut que je remercie Victoria (Mango & Salt) pour la magnifique initiative qu'elle a prise en créant son propre club de lecture auquel je participe bien volontier !

blog1Le livre de ce mois-ci était donc :

Petites recettes de bonheur pour les temps difficiles - Suzanne Hayes, Loretta Nyhan.

Résumé : Etat-Unis, années 1940. Glory, enceinte et déjà mère d'un petit garçon, souffle de l'absence de son mari, parti au front, de l'autre côté e l'Atlantique. A des centaines de kilomètres d'elle, Rita, femme et mère de soldat également, n'a pour compagnie que la fiancée de son fils. Une lettre envoyée comme une bouteille à la mer, va les réunir. Entre inconnues, on peut tout se dire. Les angoisses, l'attente des êtres aimés, mais aussi les histoires de voisinage, les secrets plus intimes et les recettes de cuisine. Les petites joie qui font que, dans les temps les plus difficiles, le bonheur trouve son chemin.

Mon avis : C'est, selon moi, un livre très riche, d'une grande qualité et tout en légèreté. J'ai vraiment apprécié de vauguer de lettre en lettre (oui, parce que c'est un roman épistolaire) au gré des aventures aigre-douce de Rita et Glory. J'avoue avoir un faible prononcé pour Rita par rapport à Glory que j'ai eu envie de secouer un sacré paquet de fois mais leur histoire est très attachante, si bien que je me suis perdue dans ce roman comme on se laisse aller dans l'eau chaude d'un bain ! J'ai ri, j'ai pleuré, j'ai pesté, j'ai couiné enfin bref c'était superbe ! La fin est délicieuse... Ce qui n'est pas le cas des recettes ! Enfin, je m'exprime mal. Disons que j'ai beaucoup appris à la fois sur le quotidien du front arrière de la Seconde Guerre Mondiale et sur le mode de vie des années 1940 notamment l'alimentation. Et mes expérimentations culinaires (ratées) m'ont fait prendre conscience de combien nous sommes gâtés tout en me permettant d'accéder à un degrès d'immersion suppémentaire ! Cela dit, je vais faire évoluer la recette pour qu'elle soit moins paindebriquedanstagueuleaurationnement* mais je referai du pain à la bière et je vous en donnerai la recette. Je vous souhaite de tomber par hasard (ou pas) sur ce livre dans les rayons de votre libraire : c'est un concentré de douceur et d'émotions !

28 août 2015

Ah graou !

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Bonjour, vous avez l'air appétissants, vous le savez ça ?

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